mercoledì 12 dicembre 2018

Giornata Mondiale dell' "INNO ALLA VITA" : un fiore - un albero - un bimbo

G I O R N A T A   M O N D I A L E

DELL'  << INNO ALLA VITA  >>

per ogni figlio e figlia di Dio
nella solennità 
di Maria Santissima Nostra Signora di Guadalupe
Protettrice dei bambini non nati
E sarà celebrata dove nessuno può entrare a disturbare
e a manifestare contro
e cioè nel cuore di ogni figlia e figlio di Dio
con la preghiera del Santo Rosario.

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martedì 11 dicembre 2018

Barbara Kloss: E' nel santo Rosario che dobbiamo cercare Maria

Révélations sur le Rosaire
Données en Pologne par Marie Immaculée
à Barbara Kloss



Qui Me trouvera trouvera la vie
 et il y puisera le salut de Dieu

Celui qui agit par Moi ne s'égarera pas
Le Rosaire fait naître des saints autour de ceux
qui le disent comme il convient, et par ceux qui le disent

À Ma demande et à leurs prières, Dieu dans
Sa puissance et miséricorde, crée des saints

Le Rosaire est la plus simple, la plus facile et la meilleure
route vers l'union avec Jésus-Christ, par Moi

 
     Paroles de Notre-Dame: "Dans l'Ancien Testament, on adorait Dieu en s'adressant à Lui directement: Bénissez toutes les actions de Dieu. Louez Dieu dans tous les siècles. Cieux bénissez Dieu. Anges de Dieu, bénissez-le, etc. Le chant des trois adolescents (Daniel). Et on répétait cela plusieurs fois. Et il y avait des âmes qui, en priant, répétaient ces paroles d'adoration. Et personne ne s'en étonnait. Maintenant non plus, personne n'est étonné quand on joint aux prières liturgiques ces paroles: "Mon âme, bénis Dieu, et que tout ce qui est en moi bénisse Son Nom." (Psaume 102).
     "Dans le Rosaire, il y a la même chose. Seulement, Moi j'y suis jointe: "Soyez bénie entre les femmes, et béni soit le fruit de vos entrailles." Cela les dégoûte, les ennuie. La monotonie apparente, durant trop longtemps, les indigne. Cela fait que leur prière devient une machinale et insensible répétition. Dans le vieux Testament, il est écrit que ceux qui agissent par Moi, ne s'égarent jamais; et cela devrait être une raison suffisante pour faire bâtir l'office parfait que Dieu exige de ses créatures. Dans cet ordre de l'Ancien Testament se trouve tout le fondement, toute la raison de l'office parfait qui doit procurer la plus grande gloire à Dieu et à ses créatures, Sa bénédiction et le bonheur suprême. Et tout cela en Moi, par Moi, par la force du premier mystère dans lequel J'ai prononcé ces paroles: "Voici la servante".
     "Il y a qui ne veulent pas de Mon service au Seigneur, ni de votre service pour Moi, dont le signe ce sont les liens du Rosaire.
     "L'enfer hurle et ordonne: "Brisez-les!" Moi, je jette les cordes de sauvetage. J'attends qui va les saisir. Saisissez-les! Car bénis sont ceux qui chaque matin, veillent à Ma porte. Le Rosaire doit être dit chaque jour. Donc Mes Fils, écoutez-moi: Béni celui qui garde Mes voies. Écoutez Mes leçons, soyez sages, ne les rejetez pas. (Leçon de la sainte Messe du 8 décembre)."
     Paroles de Notre-Dame: "En Moi, il y a tout l'espoir de la vie et de la vertu. Qui Me trouvera trouvera la vie, et il y puisera le salut de Dieu. Vous savez que Je suis toute dans le Rosaire. C'est là que vous devez Me chercher, et c'est là que vous allez Me trouver. Donc les paroles de la sainte Écriture concernent le Rosaire. Je vous parle donc pour vous rappeler le Rosaire, pour fortifier votre foi en son efficacité et sa puissance de vous consoler par l'espoir de la vie et de la vertu.
     "Que votre coeur de se trouble pas et n'aie pas peur. Celui qui agit par Moi ne s'égarera pas. Tant de promesses concernant le Rosaire, avec la garantie de Mon Fils, avec les promesses du Saint-Esprit et de la Sainte Écriture et avec Mon encouragement! Comme vos coeurs devraient être joyeux, fortifiés et remplis de paix!
     "Donc, avec les mystères du Rosaire dans vos pensées, avec un coeur ardent et les saintes paroles sur vos lèvres, ne vous troublez pas. Je finis par ces paroles, par lesquelles vous devez vivre: Ne vous troublez pas.
     "Le Rosaire fait naître des saints autour de ceux qui le disent comme il convient, et par ceux qui le disent. À Ma demande et à leurs prières, Dieu dans Sa puissance et miséricorde, crée des saints. On dira: "Les saints existaient quand il n'y avait pas encore le Rosaire." Mais eux portaient en eux-mêmes les mystères du Rosaire, les mystères de la Rédemption; et ils en vivaient à chaque moment de leur vie; et par ces mystères, après la mort, ils ont été conduits au Ciel.
     "La prière orale était leur nourriture quotidienne. Et leur innombrables chapelets récités sur la terre demeurent dans l'éternité. Il n'y a pas d'autre route. Il y a si peu d'hommes qui le savent. Il faut que tous comprennent que le Rosaire est la plus simple, la plus facile et la meilleure route vers l'union avec Jésus-Christ, par Moi. Et c'est le but de tout sur la terre. Alors il n'y a rien qui ne soit saint qui puisse venir nous séparer de Jésus-Christ.
     "Qui aime le Rosaire ne sera jamais déçu par le Rosaire. Et celui qui est vraiment fidèle au Rosaire, celui qui s'en nourrit à chaque moment de sa vie, le Rosaire le mènera au but, au bonheur éternel.
     "Dès que vous prenez le Rosaire dans vos mains, ou bien quand vous vous décidez à le dire tout de suite ou plus tard, en même temps se met en action toute une armée de mauvais esprits. Appelez-Moi alors à votre secours, en vous rendant bien compte que la possibilité seule de dire le Rosaire est déjà une grâce.
     "Personne ne dit le mot "Jésus", si ce n'est dans le Saint-Esprit. De même personne ne dit le Rosaire, que dans le Saint-Esprit. Alors les démons s'enfuient, car là où est le Saint-Esprit, il n'y a pas de place pour eux (les démons).
     "Portez les mystères du Rosaire dans vos coeurs, dans vos pensées. Vivez des mystères du Rosaire, car alors seulement il deviendra ce qu'il doit être quand vous l'aurez sur vos lèvres.
     "Vous aimez ceux qui ont pour vous un coeur sensible et fidèle, ceux qui ont du coeur tout simplement. En récitant le Rosaire, réfléchissez souvent à ceci: comment est Mon Coeur à Moi. Et vous verrez alors, et vous jugerez dans chaque situation, vous jugerez clairement dans chaque cas que vous essaierez de comprendre, vous jugerez clairement si cela doit réjouir ou affliger Mon Coeur.
     "Ce qui est bon est toujours bon, quel que soit le côté par où on le prenne. Et ce qui est mauvais se révèlera, peut-être pas tout de suite, mais inévitablement de manière suffisante. Car le mal ne peut pas rester caché longtemps.
     "Si le coeur humain est bien disposé envers Dieu, tout sera à sa juste place et rien ne s'embrouillera ni ne tombera dans la confusion. Au contraire, si l'eau est troublée, elle restera troublée même si on y ajoute beaucoup d'eau limpide.
     "Le critère est ce domaine, c'est le Rosaire bien dit et ressenti. J'ai déjà expliqué comment dans chaque mystère on retrouve pour soi-même sa propre place, et de quelle manière l'introduire dans sa vie. Dès aujourd'hui, Je vous donne l'assurance et l'affirmation que lorsque le Rosaire sera bien dit et avec chaleur, tout deviendra clair et limpide, pour la plus grande gloire de Dieu. Jamais il n'y aura trop de Rosaires bien dits et ressentis, dans la vie des hommes.
     "Les contemplations les plus sublimes ne valent rien s'il ne résulte de ces grands élans rien de ce qui puisse avoir un rapport avec la vie simple et ordinaire. C'est le moyen pour vérifier quel esprit dirige cette contemplation. Sans avoir besoin d'autres preuves (ou épreuves), on peut découvrir dans quel esprit se  fait la contemplation, par l'humilité et façon d'agir dans les choses communes."

https://www.michaeljournal.org/juvdm/enseignements/revelations-rosaire/page.01-fr.html

Preziosa omelia di Papa Benedetto XVI nella visita ultima in Messico





VIAGGIO APOSTOLICO DI SUA SANTITÀ BENEDETTO XVI IN MESSICO E NELLA REPUBBLICA DI CUBA (23 - 29 MARZO 2012) (V), 25.03.2012


● SANTA MESSA AL PARQUE DEL BICENTENARIO DI LEÓN (MESSICO)


Questa mattina, lasciato il Colegio Miraflores, il Santo Padre si trasferisce in elicottero al Parque del Bicentenario di León per la celebrazione eucaristica. Durante il trasferimento, l’elicottero sorvola il Santuario del "Cristo Rey", costruito sulla cima del "Cerro del Cubilete", centro geografico del territorio messicano.
Accolto all’eliporto dal Governatore dello Stato di Guanajuato, Juan Manuel Oliva Ramírez e dal Sindaco del Municipio di Silao, Juan Roberto Tovar Torres, che Gli consegna le chiavi della città, il Papa compie un giro panoramico tra i fedeli raccolti nel Parque del Bicentenario.
Quindi, alle ore 10 (le 18, ora di Roma che da oggi è passata all’ora legale) il Santo Padre presiede la celebrazione della Santa Messa della V Domenica di Quaresima. Concelebrano con il Papa circa 250 tra Cardinali, Vescovi del Messico, Presidenti delle 22 Conferenze Episcopali dell’America Latina e dei Caraibi e altri Vescovi di tutto il continente americano, e circa 3 mila sacerdoti.
Prima della Messa l’Arcivescovo di León, S.E. Mons. José Guadalupe Martín Rábago, rivolge un saluto al Santo Padre, il quale offre un Mosaico del Cristo Re da collocare all’interno del Santuario di Cubilete.
Nel corso della celebrazione, dopo la proclamazione del Vangelo, il Papa pronuncia l’omelia che riportiamo di seguito:




Queridos hermanos y hermanas,
Me complace estar entre ustedes, y deseo agradecer vivamente a Monseñor José Guadalupe Martín Rábago, Arzobispo de León, sus amables palabras de bienvenida. Saludo al episcopado mexicano, así como a los Señores Cardenales y demás Obispos aquí presentes, en particular a los procedentes de Latinoamérica y el Caribe. Vaya también mi saludo caluroso a las Autoridades que nos acompañan, así como a todos los que se han congregado para participar en esta Santa Misa presidida por el Sucesor de Pedro.

«Crea en mí, Señor, un corazón puro» (Sal 50,12), hemos invocado en el salmo responsorial. Esta exclamación muestra la profundidad con la que hemos de prepararnos para celebrar la próxima semana el gran misterio de la pasión, muerte y resurrección del Señor. Nos ayuda asimismo a mirar muy dentro del corazón humano, especialmente en los momentos de dolor y de esperanza a la vez, como los que atraviesa en la actualidad el pueblo mexicano y también otros de Latinoamérica.

El anhelo de un corazón puro, sincero, humilde, aceptable a Dios, era muy sentido ya por Israel, a medida que tomaba conciencia de la persistencia del mal y del pecado en su seno, como un poder prácticamente implacable e imposible de superar. Quedaba sólo confiar en la misericordia de Dios omnipotente y la esperanza de que él cambiara desde dentro, desde el corazón, una situación insoportable, oscura y sin futuro. Así fue abriéndose paso el recurso a la misericordia infinita del Señor, que no quiere la muerte del pecador, sino que se convierta y viva (cf. Ez 33,11). Un corazón puro, un corazón nuevo, es el que se reconoce impotente por sí mismo, y se pone en manos de Dios para seguir esperando en sus promesas. De este modo, el salmista puede decir convencido al Señor: «Volverán a ti los pecadores» (Sal 50,15). Y, hacia el final del salmo, dará una explicación que es al mismo tiempo una firme confesión de fe: «Un corazón quebrantado y humillado, tú no lo desprecias» (v. 19).

La historia de Israel narra también grandes proezas y batallas, pero a la hora de afrontar su existencia más auténtica, su destino más decisivo, la salvación, más que en sus propias fuerzas, pone su esperanza en Dios, que puede recrear un corazón nuevo, no insensible y engreído. Esto nos puede recordar hoy a cada uno de nosotros y a nuestros pueblos que, cuando se trata de la vida personal y comunitaria, en su dimensión más profunda, no bastarán las estrategias humanas para salvarnos. Se ha de recurrir también al único que puede dar vida en plenitud, porque él mismo es la esencia de la vida y su autor, y nos ha hecho partícipes de ella por su Hijo Jesucristo.

El Evangelio de hoy prosigue haciéndonos ver cómo este antiguo anhelo de vida plena se ha cumplido realmente en Cristo. Lo explica san Juan en un pasaje en el que se cruza el deseo de unos griegos de ver a Jesús y el momento en que el Señor está por ser glorificado. A la pregunta de los griegos, representantes del mundo pagano, Jesús responde diciendo: «Ha llegado la hora de que el Hijo del hombre sea glorificado» (Jn 12,23). Respuesta extraña, que parece incoherente con la pregunta de los griegos. ¿Qué tiene que ver la glorificación de Jesús con la petición de encontrarse con él? Pero sí que hay una relación. Alguien podría pensar – observa san Agustín – que Jesús se sentía glorificado porque venían a él los gentiles. Algo parecido al aplauso de la multitud que da «gloria» a los grandes del mundo, diríamos hoy. Pero no es así. «Convenía que a la excelsitud de su glorificación precediese la humildad de su pasión» (In Joannis Ev., 51,9: PL 35, 1766).

La respuesta de Jesús, anunciando su pasión inminente, viene a decir que un encuentro ocasional en aquellos momentos sería superfluo y tal vez engañoso. Al que los griegos quieren ver en realidad, lo verán levantado en la cruz, desde la cual atraerá a todos hacia sí (cf. Jn 12,32). Allí comenzará su «gloria», a causa de su sacrificio de expiación por todos, como el grano de trigo caído en tierra que muriendo, germina y da fruto abundante. Encontrarán a quien seguramente sin saberlo andaban buscando en su corazón, al verdadero Dios que se hace reconocible para todos los pueblos. Este es también el modo en que Nuestra Señora de Guadalupe mostró su divino Hijo a san Juan Diego. No como a un héroe portentoso de leyenda, sino como al verdaderísimo Dios, por quien se vive, al Creador de las personas, de la cercanía y de la inmediación, del Cielo y de la Tierra (cf. Nican Mopohua, v. 33). Ella hizo en aquel momento lo que ya había ensayado en las Bodas de Caná. Ante el apuro de la falta de vino, indicó claramente a los sirvientes que la vía a seguir era su Hijo: «Hagan lo que él les diga» (Jn 2,5).

Queridos hermanos, al venir aquí he podido acercarme al monumento a Cristo Rey, en lo alto del Cubilete. Mi venerado predecesor, el beato Papa Juan Pablo II, aunque lo deseó ardientemente, no pudo visitar este lugar emblemático de la fe del pueblo mexicano en sus viajes a esta querida tierra. Seguramente se alegrará hoy desde el cielo de que el Señor me haya concedido la gracia de poder estar ahora con ustedes, como también habrá bendecido a tantos millones de mexicanos que han querido venerar sus reliquias recientemente en todos los rincones del país. Pues bien, en este monumento se representa a Cristo Rey. Pero las coronas que le acompañan, una de soberano y otra de espinas, indican que su realeza no es como muchos la entendieron y la entienden. Su reinado no consiste en el poder de sus ejércitos para someter a los demás por la fuerza o la violencia. Se funda en un poder más grande que gana los corazones: el amor de Dios que él ha traído al mundo con su sacrificio y la verdad de la que ha dado testimonio. Éste es su señorío, que nadie le podrá quitar ni nadie debe olvidar. Por eso es justo que, por encima de todo, este santuario sea un lugar de peregrinación, de oración ferviente, de conversión, de reconciliación, de búsqueda de la verdad y acogida de la gracia. A él, a Cristo, le pedimos que reine en nuestros corazones haciéndolos puros, dóciles, esperanzados y valientes en la propia humildad.

También hoy, desde este parque con el que se quiere dejar constancia del bicentenario del nacimiento de la nación mexicana, aunando en ella muchas diferencias, pero con un destino y un afán común, pidamos a Cristo un corazón puro, donde él pueda habitar como príncipe de la paz, gracias al poder de Dios, que es el poder del bien, el poder del amor. Y, para que Dios habite en nosotros, hay que escucharlo, hay que dejarse interpelar por su Palabra cada día, meditándola en el propio corazón, a ejemplo de María (cf. Lc 2,51). Así crece nuestra amistad personal con él, se aprende lo que espera de nosotros y se recibe aliento para darlo a conocer a los demás.

En Aparecida, los Obispos de Latinoamérica y el Caribe han sentido con clarividencia la necesidad de confirmar, renovar y revitalizar la novedad del Evangelio arraigada en la historia de estas tierras «desde el encuentro personal y comunitario con Jesucristo, que suscite discípulos y misioneros» (Documento conclusivo, 11). La Misión Continental, que ahora se está llevando a cabo diócesis por diócesis en este Continente, tiene precisamente el cometido de hacer llegar esta convicción a todos los cristianos y comunidades eclesiales, para que resistan a la tentación de una fe superficial y rutinaria, a veces fragmentaria e incoherente. También aquí se ha de superar el cansancio de la fe y recuperar «la alegría de ser cristianos, de estar sostenidos por la felicidad interior de conocer a Cristo y de pertenecer a su Iglesia. De esta alegría nacen también las energías para servir a Cristo en las situaciones agobiantes de sufrimiento humano, para ponerse a su disposición, sin replegarse en el propio bienestar» (Discurso a la Curia Romana, 22 diciembre 2011). Lo vemos muy bien en los santos, que se entregaron de lleno a la causa del evangelio con entusiasmo y con gozo, sin reparar en sacrificios, incluso el de la propia vida. Su corazón era una apuesta incondicional por Cristo, de quien habían aprendido lo que significa verdaderamente amar hasta el final.

En este sentido, el Año de la fe, al que he convocado a toda la Iglesia, «es una invitación a una auténtica y renovada conversión al Señor, único Salvador del mundo [...]. La fe, en efecto, crece cuando se vive como experiencia de un amor que se recibe y se comunica como experiencia de gracia y gozo» (Porta fidei, 11 octubre 2011, 6.7).

Pidamos a la Virgen María que nos ayude a purificar nuestro corazón, especialmente ante la cercana celebración de las fiestas de Pascua, para que lleguemos a participar mejor en el misterio salvador de su Hijo, tal como ella lo dio a conocer en estas tierras. Y pidámosle también que siga acompañando y amparando a sus queridos hijos mexicanos y latinoamericanos, para que Cristo reine en sus vidas y les ayude a promover audazmente la paz, la concordia, la justicia y la solidaridad. Amén.

[00403-04.01] [Texto original: Español]

http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/it/speeches/2012/march.index.html

AVE MARIA!

“La terra ha dato il suo frutto”. Volete sapere qual è quel frutto? E’ il Vergine che procede dalla Vergine; il Signore, dalla schiava; Dio, dall’uomo; il Figlio, dalla Madre; il frutto, dalla terra” (S. Girolamo



OMELIA DEL SANTO PADRE BENEDETTO XVI

Cari fratelli e sorelle

“La terra ha dato il suo frutto” (Sal 66,7). In questa immagine del salmo che abbiamo ascoltato, in cui tutti i popoli e le nazioni sono invitati a lodare con giubilo il Signore che ci salva, i Padri della Chiesa hanno riconosciuto la Vergine Maria e Cristo, suo Figlio: La terra è Santa Maria, che viene dalla nostra terra, dalla nostra stirpe, da quest’argilla, da questo fango, da Adamo…. 



La terra ha dato il suo frutto: dapprima ha prodotto un fiore; poi questo fiore è diventato un frutto, affinché potessimo mangiarne, affinché mangiassimo la sua carne. Volete sapere qual è quel frutto? E’ il Vergine che procede dalla Vergine; il Signore, dalla schiava; Dio, dall’uomo; il Figlio, dalla Madre; il frutto, dalla terra” (S. Girolamo, Breviarium in Psalm. 66: PL 26, 1010-1011). Anche noi oggi, esultanti per il frutto di questa terra, diciamo: “Ti lodino, Signore, tutti i popoli” (Sal 66,4.6). Proclamiamo il dono della redenzione ottenuta per mezzo di Cristo, e in Cristo, riconosciamo il suo potere e la sua maestà divina. 



Animato da questi sentimenti, saluto con affetto fraterno i signori cardinali e vescovi che si sono uniti a noi, le diverse rappresentanze diplomatiche, i sacerdoti, religiosi e religiose, nonché i gruppi di fedeli riuniti in questa Basilica di San Pietro per celebrare con gioia la solennità di Nostra Signora di Guadalupe, Madre e Stella dell’Evangelizzazione dell’America. Penso anche a quanti si uniscono spiritualmente e pregano Dio insieme a noi per i diversi Paesi latinoamericani e caraibici, molti dei quali festeggiano in questo tempo il bicentenario della loro indipendenza e al di là degli aspetti storici, sociali e politici dei fatti rinnovano la loro gratitudine all’Altissimo per aver ricevuto il grande dono della fede, una fede che annuncia il Mistero redentivo della morte e risurrezione di Gesù Cristo, affinché tutti i popoli della terra in Lui abbiano vita. Il Successore di Pietro non poteva lasciar trascorrere questa ricorrenza senza manifestare la gioia della Chiesa per i doni abbondanti che Dio nella Sua infinita bontà ha riversato dutante questi anni in quelle nazioni amatissime, che con tanto amore invocano Maria santissima. 



La venerata immagine della “Morenita del Tepeyac” (la Madonna bruna della collina a nord di Città del Messico), dal volto dolce e sereno, impressa sul mantello dell’indio San Juan Diego, si presenta come “la sempre Vergine Maria, Madre del vero Dio , per il quale si ha la vita” (Dalla lettura dell’Ufficio. Nicán Monohua, 12ma ed., México, DF 1971, 3-19). Ella evoca la “donna vestita di sole, con la luna sotto i suoi piedi e una corona di dodici stelle sul capo, che è incinta” (Ap 12, 1-2) e addita la presenza del Salvatore alla sua popolazione indigena e meticcia. Ella ci conduce sempre al suo divin Figlio, il quale si rivela come fondamento della dignità di tutti gli esseri umani, come un amore più forte delle potenze del male e della morte, che è al contempo fonte di gioia, fiducia filiale, consolazione e speranza. 



Il Magnificat, che proclamiamo nel Vangelo, è “il cantico della madre di Dio e quello della Chiesa, cantico della Figlia di Sion e del nuovo Popolo di Dio, cantico di ringraziamento per la pienezza di grazie elargite nell’Economia della salvezza, cantico di “poveri”, la cui speranza si realizza mediante il compimento delle promesse fatte ai nostri padri” (catechismo della Chiesa Cattolica, 2619). In un gesto di riconoscenza al suo Signore e di umiltà della sua serva, la Vergine Maria eleva a Dio la lode per tutto ciò che Egli ha compiuto in favore del suo popolo Israele. Dio è Colui che merita ogni onore e gloria, il Potente che ha fatto meraviglie per la sua fedele ancella e che oggi continua a mostrare il suo amore per tutti gli uomini, in particolare per coloro che si trovano ad affrontare dure prove. 



“Guarda, il tuo Re viene verso di te; Egli è giusto e vittorioso, è umile e cavalca un asino” (Zc 9,9), abbiamo ascoltato nella prima lettura. Dall’Incarnazione del Verbo, il Mistero divino si rivela nell’evento di Gesù Cristo che è coetaneo a ogni persona umana in ogni tempo e luogo per mezzo della Chiesa, di cui Maria è Madre e modello. Per questo possiamo noi oggi continuare a lodare Dio per le meraviglie che ha operato nella vita dei popoli latinoamericani e del mondo intero, manifestando la sua presenza nel Figlio e l’effusione del suo Spirito come novità della vita personale e comunitaria. Dio ha nascosto queste cose ai sapienti e ai dotti, rivelandole ai piccoli, agli umili, ai semplici di cuore (cf Mt 11,25). 



Con il suo “sì” alla chiamata di Dio, la Vergine Maria manifesta tra gli uomini l’amore divino. In questo senso, Ella, con semplicità e cuore materno, continua ad indicare l’unica Luce e l’unica Verità: suo Figlio Gesù Cristo, che “è la risposta definitiva alla domanda sul senso della vita e agli interrogativi fondamentali che assillano anche oggi tanti uomini e donne del Continente americano” (Esortazione Apostolica Post-Sinodale Ecclesia in America,10) Inoltre Ella con la sua costante intercessione continua a ottenerci i doni della salvezza eterna. Con il suo amore materno si prende cura dei fratelli del Figlio suo ancora peregrinanti e posti in mezzo a pericoli e affanni, fino a che non siano condotti nella patria beata” (Lumen gentium, 62). 



Nell’attualità, mentre in diversi luoghi dell’America Latina si commemora il Bicentenario della loro indipendenza, procede il cammino dell’integrazione in quell’amato Continente e si vede emergere al contempo il suo nuovo protagonismo nel concerto mondiale. In tali circostanze, è importante che i suoi diversi popoli custodiscano il loro ricco tesoro di fede e il loro dinamismo storico-culturale, con l’essere sempre difensori della vita umana dal suo concepimento al suo tramonto naturale e promotori della pace; devono allo stesso modo proteggere la famiglia nella sua autentica natura e missione, intensificando al contempo un vasto e capillare compito educativo che prepari rettamente le persone e le renda consapevoli delle loro capacità, in modo che affrontino degnamente e responsabilmente il loro destino. 

    Sono inoltre chiamati a promuovere iniziative sempre più numerose ed efficaci e programmi idonei a facilitare la riconciliazione e la fratellanza, ad incrementare la solidarietà e la cura dell’ambiente, rafforzando al tempo stesso gli sforzi per superare la miseria, l’analfabetismo e la corruzione e sradicare ingiustizia, violenza, criminalità, insicurezza cittadina, narcotraffico ed estorsione. 


Allorché la Chiesa si preparava a ricordare il quinto Centenario della plantatio della Croce di Cristo nella buona terra del continente americano, il beato Giovanni Paolo II formulò sul suo suolo, per la prima volta, il programma di un’evangelizzazione nuova “nel suo ardore, nei suoi metodi, nella sua espressione” (cf. Discorso all’Assemblea del CELAM, 9 marzo 1983, III: AAS 75, 1983, 778). Per la mia responsabilità di confermare nella fede, desidero anch’io incoraggiare lo zelo apostolico che attualmente sospinge e ispira la “missione continentale” promossa ad Aparecida, affinché “la fede cristiana si radichi più profondamente nel cuore delle persone e dei popoli latinoamericani come evento fondante e incontro vivificante con cristo” (V Conferenza Generale dell’Episcopato Latinoamericano e dei Caraibi, Documento finale, 13). 


In tal modo si moltiplicheranno gli autentici discepoli e missionari del Signore e si rinnoverà la vocazione alla speranza dell’America Latina e dei Caraibi. Che la luce di Dio brilli, dunque, sempre più nel volto di ciascuno dei figli di quell’amata terra e che la sua grazia redentrice orienti le loro decisioni, affinché continuino a progredire senza vacillare nella costruzione di una civiltà radicata nello sviluppo del bene, nel trionfo dell’amore e nella diffusione della giustizia. 


Con questi vivi sentimenti e sostenuto dall’ausilio della provvidenza divina, ho intenzione di intraprendere un viaggio apostolico prima della Santa Pasqua in Messico e a Cuba, per proclamarvi la Parola di Cristo e affinché si rafforzi il convincimento che questo è un tempo propizio per evangelizzare con fede retta, speranza viva e carità ardente. 



Affido tutti questi propositi all’intercessione amorevole di Santa Maria di Guadalupe, nostra madre celeste, come anche l’attuale destino delle nazioni latinoamericane e caraibiche ed il cammino che stanno percorrendo verso un domani migliore. Invoco anche su di esse l’intercessione di tanti santi e beati che lo Spirito ha suscitato in ogni luogo e in ogni tempo di quel Continente, offrendo modelli eroici di virtù cristiane nella diversità degli stati di vita e di ambienti sociali, affinché il loro esempio favorisca sempre più una nuova Evangelizzazione sotto lo sguardo del Cristo, Salvatore dell’uomo e forza della sua vita.
Amen.

AVE MARIA PURISSIMA!

LODI A MARIA DIVINA LA PERFETTA NOSTRA SIGNORA DI GUADALUPE -12.XII.2018-




LITANIAE BEATAE MARIAE VIRGINIS.
Kyrie, eleison.
Christe, eleison.
Kyrie, eleison.
Christe, audi nos.
Christe, exaudi nos.
Pater de coelis Deus, Mariae conditor gloriosus, miserere nobis.
Fili Redemptor mundi Deus, Mariae nobilis foecundator, miserere nobis.
Spiritus sancte Deus, Mariae mirabilis obumbrator, miserere nobis.
Sancta Trinitas unus Deus, qui Mariam glorificas, miserere nobis.
Sancta Maria, quae totum mundum illuminas, ora pro nobis.
Sancta Maria, quae tuos servos exaltas,
Sancta Maria, quae pro peccatoribus supplicas,
Sancta Maria, illuminatrix cordium,
Sancta Maria, fons misericordiae,
Sancta Maria, splendor Sanctae Ecclesiae,
Sancta Maria, flumen sapientiae,
Sancta Maria, ab Angelo salutata,
Sancta Maria, per Spiritum sanctum obumbrata,
Sancta Maria, in coelis glorificata,
Sancta Maria, rosa veris speciosa, 
Sancta Maria, vitis frondens generosa,
Sancta Maria, dulcis virgo et speciosa
Sancta Maria, a Deo Patre sponsa electa,
Sancta Maria, Verbi Dei mater praeelecta,
Sancta Maria, a Spiritu sancto protecta,
Sancta Maria, quae Deum in utero concepisti,
Sancta Maria, quae Deum et hominem genuisti,
Sancta Maria, Virgo virginum signifera, 
Sancta Maria, virga Jesse Christifera,
Sancta Maria, arbor vitae fructifera,
Sancta Maria, foeminarum pulcherrima,
Sancta Maria, humilium humillima,
Sancta Maria, sanctarum sanctissima,
Sancta Maria, super omnes diligentius amanda,
Sancta Maria, super omnes  excellentius magnificanda,
Sancta Maria, Mater Conditoris,
Sancta Maria, Mater Redemptoris,
Sancta Maria, Mater mundo desiderabilis,
Sancta Maria, inferis terribilis,
Sancta Maria, Mater amabilis,
Sancta Maria, Virgo plena gratia,
Sancta Maria, Virgo plena clementia,
Sancta Maria, pia fundens solatia,
Sancta Maria, flos et decus virginitatis,
Sancta Maria, fluvius sapientialis,
Sancta Maria, splendor et lux orientalis,
Sancta Maria, virtutum coeli Regina,
Sancta Maria, domus Dei cypressina,
Sancta Maria, coeli fenestra crystallina,
Sancta Maria, perpetuae lucis aurora,
Sancta Maria, Virgo pulchra et decora,
Sancta Maria, melodia dulcis et sonora,
Sancta Maria, deliciarum Dei dapifera,
Sancta Maria, coelestis curiae pincerna,
Sancta Maria, paradisi porta pervia,
Sancta Maria, placitum Dei umbraculum
Sancta Maria, virginum nova exultatio,
Sancta Maria, mulierum prima benedictio,
Sancta Maria, miserorum pia consolatio,
Sancta Maria, vera salus et beatitudo,
Sancta Maria, charitatis magnitudo,
Sancta Maria, pietatis latitudo,
Sancta Maria, mater orphanorum,
Sancta Maria, mamilla orphanorum,
Sancta Maria, mamilla parvulorum,
Sancta Maria, consolatio afflictorum,
Sancta Maria, cui Angeli obediunt et obsecrantur, 
Sancta Maria, nobilis Regina coelorum,
Sancta Maria, cui Sancti et Sanctae congaudent et congratulantur,
Sancta Maria, quam omnia laudant et venerantur, ora pro nobis.
Propitia esto, parce nobis, Domina.
Propitia esto, exaudi nos, Domina.
Ab omni malo, libera nos, Domina.
Ab omni mala tentatione, 
Ab ira et indignatione Dei,
A periclitatione et desperatione,
A superbia praecipitante,
A peccato irae et invidiae cruciante,
A carnis tentatione undique anxiante,
A peccato gulae et gastrimargiae commaculantae,
Ab incursu hostis malignantis,
Per dulcorem et gaudium de Christi incarnatione,
Per dolorem et angustiam de illius passione,
Per gaudium et miraculum de illius resurrectione,
Per gaudium et laetitiam de illius ascensione,
Per fidem tuam de Spiritus sancti missione,
Per gaudium et laetitiam de tua coronatione,
In hora mortis devastante,
In Judicis districto examine,
Ab inferi horribili cruciamine, libera nos, Domina.
Peccatores, te rogamus, audi nos.
Ut sanctam Ecclesiam, piissima Domina, conservare digneris,
Ut justis gloriam, peccatoribus gratiam impetrare digneris,
Ut tribulatis consolationem, captivis liberationem impetrare digneris,
Ut famulos et famulas tibi devote servientes consolari digneris,
Ut populum christianum Filii tui pretioso sanguine redemptum conservare digneris,
Ut cunctis fidelibus defunctis requiem aeternam donare digneris,
Mater Dei, te rogamus, audi nos.
Mater charissima et Domina nostra, miserere nobis, et dona nobis perpetuam pacem.
       Amen.
Kyrie, eleison.
Christe, eleison.
Kyrie, eleison.
Pater noster. Et ne nos inducas in tentationem.
V/. Ego dixi, Domina, miserere mei.
R/. Sana animam meam, quia peccavi tibi.
V/. Converte misericordiam tuam super nos.
R/. Et deprecabilis esto super servos tuos.
V/. Ostende potentiam tuam contra inimicos nostros.
R/. Ut Justificeris in nationibus populorum.
V/. Miserere servorum tuorum, super quos invocatum est nomen tuum.
R/. Et ne sinas angustiari eos in tentationibus suis.
V/. Ne projicias nos in tempore mortis nostrae.
R/. Et succurre animae, cum deseruerit corpus suum.
V/. Esto nobis, Domina, turris fortitudinis.
R/. Et petra durissima contra inimicum.
V/. Adjuva me, Domina, ne corruam coram eo.
R/. Fac ut conteratur sub pedibus meis.
V/. Exaudi orationem meam, et deprecationem meam.
R/. Et obstupescant adversarii mei.
                                     
                                                  Oremus.
    Omnipotens sempiterne Deus, qui pro nobis de castissima Virgine Maria nasci dignatus es, fac nos tibi casto corpore servire, et humili mente placere.

    Oramus etiam te, piissima Virgo Maria, mundi Regina et angelorum Domina, ut eis quos in purgatoriis ignis examinat, impetres refrigerium, peccatoribus indulgentiam, et justis perseverantiam in bono : nos quoque fragiles ab omnibus instantibus defende periculis. Per Dominum nostrum Jesum Christum. Amen.

(TOM. XIV. S. Bonav. – Ex edit. Vatican. 1596.)



AVE MARIA PURISSIMA!